L’amitié influence t’elle la réussite scolaire?

Il arrive qu’à certaines périodes de sa vie, l’adolescent ressente le besoin de se créer une personnalité, s’affirmer et s’identifier à une catégorie de personnes bien précise.

La preuve en est que, dans la majorité de nos lycées et collèges il existe des groupes que nous appellerons « clans ». Il s’agit là de groupes parfois ethniques et parfois non ; sinon des groupes généralement composés de personnes au tempérament identiques, aux mêmes habitudes et attitudes, au mêmes gouts.

Nous nous retrouvons là à une période de la vie de l’adolescent ou il est perméable à toute sorte d’influence, ou son désir d’appartenir à un groupe auquel s’identifier est de plus en plus grandissant.

Appartenir à un clan en soi-même n’est pas une mauvaise initiative car il est toujours important de se sentir aimé et entouré mais, choisir « Le Groupe » auquel s’associer est la chose la plus critique et la plus importante. Par conséquent, la fréquentation des camarades motivés ou non par l’école conditionne forcément l’attitude de l’enfant face à ses études et donc influence sa réussite.

Plusieurs facteurs peuvent orienter les choix sociaux de l’adolescent et déterminer comment ses amis peuvent l’influencer :

• Le besoin d’appartenance à un groupe ;
• Le désir de s’affirmer pour ceux-là ayant une faible estime de soi et une confiance douteuse en leur capacités ;
• La présence ou lacune d’encadrement et de soutien familial ;
• Le besoin d’appartenance sain ou pernicieux (à tout prix).

Face à de telles situations, la famille est la solution car les enfants qui recherchent à tout prix une appartenance à un groupe sont généralement en manque d’attention et d’amour de la part de leur famille.

• Donnez-leur les vertus nécessaires leur permettant de bien sélectionner les personnes fréquentables dans leur propre intérêt.
• Offrez-leur des modèles positifs auxquels ils peuvent s’identifier.
• Aidez-les à reconnaitre leur véritable valeur et à les définir ainsi qu’à se fixer des limites.
• Ne les rabaissez pas par des injures ou mots blessants, évitez de faire du domicile familial un terrain de combat ou un champ de bataille ou l’enfant se sent mal à l’aise.
• Encouragez-le à participer à des activités scolaires et parascolaires qui favorisent l’estime de soi.

 

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